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Ces jours d'azur et ce soleil de l'enfance. 

Antonio Machado

Tout passe et tout demeure,

mais notre affaire est de passer,

de passer en traçant des chemins,

des chemins sur la mer.

Antonio Machado

Ces deux poèmes ont été le révélateur d’une sensation enfouie en moi.

Cette quête d’un lieu mythique qui exprime l’infini de l’existence.

Un lieu qui me rappelle les êtres que j’ai aimés et qui me renvoie une image intemporelle d’un calme infini et immense. Cette sérénité est parfois attachée à un morceau de territoire ou un lieu qui est en harmonie parfaite avec son être intérieur. Cet espace céleste, entre terres, mer, et l’immensité de l’azur, unifie la combinaison parfaite de la genèse du monde. 

Cette presqu’ile Saint-Vincent est en proie à toutes les torpeurs. Elle se bat perpétuellement avec des chimères et sort toujours victorieuse. Elle trouve sa force d’éternité des êtres mortels qui le foule. Elle donne des missions aux grands cœurs et met en garde les aventuriers vagabonds. 

Toutes les tragédies et toutes les mélancolies y trouvent racine, cet endroit de Collioure, cher à mon cœur, est une ile aux mille reflets, source de vie éternelle.

Souvenirs allumés de fortune diverses, d’épopée maritime et de Robinson retrouvé, cet endroit est le mien, celui d’une enfance au parfum d’embruns et de soleils d’azur.

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